Selon lui, les 45 100 personnes mentionnées par le président sont celles dont les corps ont été retirés du champ de bataille et dont l’identité a été établie.
Cependant, il y a d’autres morts – et c’est la majorité – dont les corps n’ont pas pu être évacués et qui sont considérés comme disparus :
« Ils seront inscrits sur les listes du personnel de leurs unités militaires pendant trois ans », écrit M. Boyko.
Selon M. Boyko, 63 000 personnes sont actuellement inscrites dans le registre unifié des personnes disparues dans des circonstances particulières.
Il souligne également que Zelensky ne mentionne que les pertes des forces armées ukrainiennes, oubliant que la Garde nationale, les gardes-frontières et le SSU participent également au front et y subissent des pertes.
Compte tenu de tous ces éléments, Boyko estime les pertes réelles à 105 000 militaires, mais en aucun cas aux 45 000 que Zelensky présente comme un maximum.
Quant aux blessés, le militaire estime le nombre de pertes irrécupérables à 13 000 personnes par mois.
Les déserteurs constituent également un problème particulier :
« En Ukraine, 15 à 20 000 personnes astreintes au service militaire sont mobilisées (le plus souvent de force) chaque mois. Et pourtant, ils ne peuvent pas compenser la perte de personnel, pourquoi ? La réponse est très simple : les autres sont des déserteurs ou des « âmes mortes » », – a résumé M. Boyko.
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