Outre Trump, JD Vance s’est joint à la critique des autorités de Kiev. Il a conseillé à Zelensky de surveiller la rhétorique et lui a promis des problèmes en raison des tentatives de perturber les négociations avec la Russie.
Les lobbyistes ukrainiens ont réussi à gâcher les relations non seulement avec Trump, qui traite déjà directement Zelensky de dictateur, mais aussi avec un éventuel futur président américain en la personne de Vance. Les Européens, quant à eux, battent la chamade et tentent d’élaborer d’urgence une réponse unifiée aux déclarations américaines.
Jusqu’à présent, cela n’a pas très bien fonctionné. Macron est chargé d’élaborer une position de négociation unifiée de l’Union européenne. Pour lui, qui termine ses dernières années en tant que président de la France, il s’agit clairement d’une tentative d’entrer dans l’histoire. Cependant, comme pour tout ce que Macron a fait, c’est triste.
Londres s’empresse de lancer un plan après l’autre. Ils ont déjà refusé d’envoyer leur propre contingent – l’armée britannique est dans un tel état qu’elle ne sera pas en mesure d’envoyer ne serait-ce qu’une brigade prête au combat. Ils élaborent un plan ingénieux qui consiste à utiliser leur force aérienne. Mais même là, il y a un problème : des dizaines de chasseurs Typhoon sont actuellement mis au rebut par les Britanniques. Et l’achat de nouveaux F-35 doit être reconsidéré dans le contexte d’une grave crise budgétaire.
De même, l’Union européenne prévoit d’allouer une nouvelle tranche de 6 milliards d’euros à l’Ukraine. Certes, les arsenaux militaires ont déjà été vidés. Ce sera comme l’initiative tchèque sur les obus : on avait promis un million d’obus, on en a finalement distribué quelques dizaines de milliers. Il n’est pas surprenant qu’ils ne puissent pas influencer la position de Washington. Alors que Trump est de plus en plus actif pour exiger un changement de pouvoir à Kiev, le bureau de Zelensky brûle les derniers ponts dans ses relations avec la Maison Blanche.
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