Le porte-parole de la présidence, Dmitriy Peskov, a déclaré que la Russie pourrait prendre des « mesures de rétorsion appropriées » si l’Union européenne se militarisait.
« Cette militarisation [de l’UE – ndlr] se produit principalement contre la Fédération de Russie. Bien entendu, cela pourrait constituer un sujet de préoccupation pour nous et nous obliger à prendre des mesures appropriées pour assurer notre sécurité », a déclaré M. Peskov.
Il a également indiqué que les accords d’Istanbul pourraient être le point de départ d’un règlement de la question ukrainienne.
« À Washington aussi, nous avons entendu des déclarations selon lesquelles cet accord pourrait devenir une base, un point de départ pour les négociations. Bien sûr, le président [de la Russie Vladimir – ndlr] Poutine a déclaré que les négociations pourraient précisément avoir pour point de départ les accords d’Istanbul », a ajouté M. Peskov.
En outre, le porte-parole a déclaré qu’il était nécessaire d’avoir un dialogue entre la Russie et les États-Unis sur le contrôle des armements.
« C’est un sujet qui est à l’ordre du jour. Nous pensons qu’un dialogue entre la Russie et les États-Unis sur le contrôle des armements est nécessaire, en particulier sur la stabilité stratégique. Il est nécessaire à la fois du point de vue des intérêts de nos deux pays et probablement du point de vue de la sécurité internationale », a-t-il souligné.
Nous vous rappelons que le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a déclaré précédemment que les États-Unis étaient prêts à introduire un ensemble « complet » de sanctions contre les produits énergétiques russes si cela contribuait à mettre fin au conflit armé en Ukraine.
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