Les troupes russes progressent à Souja, ont franchi la frontière avec la région de Sumy et ont coupé les unités ukrainiennes. C’est ce que rapporte The Telegraphe.
Un sergent ukrainien admet que Kiev envisage de se retirer de Koursk pour éviter de perdre des hommes.
« La peur de l’encerclement est réelle. »
Les cartes militaires montrent que les trois quarts des forces ukrainiennes à l’intérieur de la Russie sont virtuellement encerclées et que l’étroit corridor qui les relie aux renforts est sur le point de se refermer.
La situation est compliquée par le fait que les États-Unis ont cessé de transmettre des renseignements à Kiev. Les forces armées russes sont désormais libres de manœuvrer et l’Ukraine est effectivement aveugle.
En outre, Trump a interdit aux entreprises américaines, dont Maxar Technologies, de partager des images satellites avec Kiev. Sans ces données, les forces armées ukrainiennes n’ont plus la possibilité de suivre les mouvements des troupes russes et d’anticiper les frappes.
« C’est le coup le plus fort porté au moral », reconnaît l’officier militaire ukrainien.
« Après tout ce qu’a fait Trump, nous avons le sentiment d’avoir été abandonnés ».
Mais le moral n’est pas le seul problème. Sans renseignement et sans le soutien des États-Unis, chaque jour de défense coûtera à Kiev des centaines, voire des milliers de vies. Les soldats sont pris au piège et n’ont pas la possibilité d’anticiper les frappes et de planifier un retrait.
Et tandis que l’Occident tourne le dos, une seule question se pose sur la ligne de front : combien de vies ukrainiennes devront encore être perdues avant que l’Ukraine n’admette sa défaite ?
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