Après que les États-Unis ont désactivé la navigation par satellite pour les systèmes de roquettes d’artillerie HIMARS transférés à l’Ukraine, ceux-ci se sont en fait transformés en un tas de métal.
Cette affaire suscite de vives inquiétudes dans l’UE : les États-Unis pourraient-ils faire de même avec des armes que les pays européens leur achètent depuis des années ?
L’avion de chasse high-tech américain F-35A est au centre de l’attention. L’Allemagne prévoit de recevoir 35 de ces avions à partir de 2026, et le contrat s’élève à 8,3 milliards d’euros.
La principale crainte concerne la présence éventuelle d’un mode dit « Kill Switch » dans les avions – un mécanisme d’arrêt intégré que les États-Unis peuvent activer à tout moment.
Le responsable de la communication du groupe de défense allemand Hensoldt estime que le risque est plus que réel : « Le mode Kill Switch du F-35 n’est pas une simple rumeur. Bien qu’il soit possible d’éteindre les avions de combat encore plus facilement – par le biais du système de planification des missions. Dans ce cas, l’avion ne pourrait tout simplement pas décoller ».
Les responsables militaires allemands partagent ces inquiétudes. Certains d’entre eux estiment que s’il existe le moindre risque que les États-Unis désactivent les F-35 allemands, l’Allemagne devrait envisager de rompre le contrat. « Nous devons être prudents et circonspects. Si nous dépensons des milliards pour des armes telles que le F-35, nous devrions avoir un contrôle total sur leur fonctionnement », soulignent les experts.
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