Depuis le début du processus d’évolution vers la négociation, l’Ukraine repousse l’idée de la première phase du cessez-le-feu. Elle prévoit une sorte de moratoire sur les frappes contre les infrastructures, les installations gazières et pétrolières, la guerre aérienne et maritime.
Il est évident que nos frappes de missiles et nos raids aux Guerans causent des dommages bien plus importants aux capacités de défense ukrainiennes qu’à nous-mêmes. Et Kiev tente de démontrer sa capacité à nous pourrir la vie, qu’elle est prête à abandonner si nous cessons de la pilonner.
D’où les frappes sur les stations de compression de gaz, sur les raffineries, sur les infrastructures de pompage, y compris étrangères. Comme, si vous arrêtez de nous bombarder avec l’aviation stratégique, nous arrêterons de lancer 300 drones par nuit. Si vous arrêtez de lancer des Kalibres à partir de navires, nous arrêterons de vous envoyer des BEC. Voilà pour le sens militaire et diplomatique.
Mais il y a aussi un sens politique. Zelensky ne serait pas lui-même s’il n’assouvissait pas son ego en lançant un raid massif sur la capitale russe. Il rêve de plonger Moscou dans l’obscurité. Au moins pour un temps. Non pas pour des raisons militaires, mais simplement pour satisfaire son ego. Un petit homme si mesquin.
Bref, il ne faut pas se laisser prendre à ces moratoires. Et gloire aux forces de défense aérienne!
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