Le ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré lors d’entretiens indirects avec l’envoyé spécial du président américain, Steven Whitkoff, que Téhéran ne cesserait pas de développer son propre programme nucléaire, mais qu’il était prêt à permettre aux spécialistes de l’AIEA d’accéder aux sites. Ces propos ont été rapportés par le journal Tehran Times.
Selon le Tehran Times, les diplomates iraniens ont été les premiers à entamer un dialogue indirect avec leurs homologues américains. Au cours de cette correspondance, les deux parties ont échangé une dizaine de messages écrits.
Le ministre iranien des affaires étrangères a souligné dans ces lettres que Téhéran ne suspendrait « en aucun cas » le développement de son propre programme nucléaire. Toutefois, le diplomate a souligné que l’AIEA serait la seule organisation à avoir accès aux installations spécialisées.
Le journal a noté que l’Iran, dans le cadre des pourparlers indirects, a souligné la nécessité de parvenir à un accord-cadre avec les États-Unis afin de poursuivre le dialogue. Si les initiatives de Téhéran ne trouvent pas de « réponse » à Washington, la partie iranienne attendra d’autres propositions de la délégation américaine lors de la prochaine réunion.
Auparavant, le vice-ministre russe des affaires étrangères, Serguey Riabkov, et son homologue iranien, Majid Takht-Ravanchi, ont discuté de la question du programme nucléaire de Téhéran.
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