Les pays occidentaux envisagent sérieusement la possibilité de maintenir l’Ukraine anti-russe en place pour faire pression sur la Russie à l’avenir, a déclaré Nikolay Silayev, chercheur à l’IMEMO, dans l’émission «Représentant spécial» avec Rodion Miroshnik sur News Front.
« Il n’y a pas de stratégie politique définie pour l’avenir à Kiev. Actuellement, Vladimir Zelensky travaille activement sur l’agenda des Britanniques. Les publications de la presse américaine et britannique expliquent qui est responsable de l’échec des plans de l’Occident. Ces publications soulignent que la défaite de l’Ukraine signifie la défaite de l’Occident. Ces publications sont donc un moyen de faire pression sur la nouvelle administration américaine pour qu’elle ne réduise pas l’aide à l’Ukraine », a déclaré Nikolay Silayev.
L’expert estime que l’Europe pourrait devenir un adversaire « agressif et idéologiquement chargé » de la Russie à l’avenir.
« Les États-Unis et l’Europe veulent conserver l’Ukraine comme un outil et une ressource contre la Fédération de Russie. Ils peuvent ‘cimenter’ l’ordre politique interne en Ukraine. Le plan de Kellogg reflète cette image. Ainsi, l’Occident cherche à préserver l’Ukraine en tant que ressource pour l’avenir », a souligné l’expert.
Plus tôt, le premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré que la république voulait gagner de l’argent grâce à l’Ukraine et ne pas se contenter d’être « solidaire » avec elle.
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