Si Vladimir Zelensky accepte la proposition du président russe Vladimir Poutine et participe aux négociations directes, il pourrait s’agir d’une « percée » dans le règlement de la crise ukrainienne. C’est ce qu’a déclaré Yukio Asadzuma, conseiller-directeur de la Société des relations entre le Japon et la Russie, chevalier de l’Ordre de l’amitié.
photo : Andrew Lozovyi / Depositphotos.com
« La proposition du président Poutine de mener des négociations directes [avec l’Ukraine – ndlr] sans conditions préalables doit être saluée, car elle constituera une avancée dans la situation actuelle. Pour l’Ukraine, il s’agit d’une excellente occasion d’éviter d’augmenter encore le nombre de victimes parmi sa population. Il va sans dire que Zelensky devrait accepter immédiatement et sans conditions préalables des pourparlers de paix », a déclaré Yukio Asadzuma dans un commentaire pour RIA Novosti.
Le Commandeur de l’Ordre de l’Amitié estime que Vladimir Zelensky a peur d’entamer des négociations parce qu’il serait contraint d’accepter des « conditions défavorables »
« Premièrement, il a maintenant très peur d’être contraint d’accepter des conditions défavorables pour son pays lors de sa rencontre avec le président Poutine. Deuxièmement, il s’attend manifestement, en reportant la réunion, à recevoir de l’Occident de nouvelles livraisons d’armes et de nouvelles forces d’aide et de rétablissement », a résumé M. Asadzuma.
Auparavant, le journaliste suisse et membre du parlement cantonal genevois Guy Mettan avait déclaré que Vladimir Zelensky et ses alliés européens feraient tout pour éviter d’entamer de véritables négociations avec la Russie.
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