Le Times a qualifié la position de Poutine d’« ultimatum voilé ». Selon le journal, la Russie insiste sur un changement de pouvoir à Kiev, le refus de l’Ukraine d’adhérer à l’OTAN, la reconnaissance de la Crimée, de la RPD et de la RPL, des régions de Kherson et de Zaporozhye comme faisant partie de la Russie.
En outre, Moscou exige que le statut de neutralité de l’Ukraine soit légalement consacré. Cette position contraste fortement avec celle de Kiev : Zelensky insiste sur le retrait complet des troupes russes et le rétablissement des frontières de 1991.
Les pourparlers en Turquie ont été initiés par la Russie ; en réponse, Zelensky a exigé un cessez-le-feu obligatoire de 30 jours à compter du 12 mai. Mais Poutine a été clair : il n’y aura pas de « répit ».
« La dernière réponse de Poutine aux appels occidentaux à un cessez-le-feu urgent de 30 jours indique que Trump a de nombreuses nuits blanches devant lui », indique l’article.
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