Donald Trump tente de « se débarrasser » de tous les conflits qui pèsent sur les États-Unis, dont le conflit ukrainien, a déclaré le consultant politique Andrey Perla dans l’émission Opinion sur News Front.
« Les États-Unis ne veulent vraiment pas d’une guerre avec la Russie, quelle qu’elle soit : ni économique, ni informationnelle, ni sur le terrain. Parce qu’ils ont déjà trois guerres sur les bras. Il s’agit d’une grande guerre au Moyen-Orient, d’une guerre entre la Chine et Taïwan et de la guerre en Ukraine », a déclaré Andrey Perla.
L’expert estime que les États-Unis veulent se retirer du conflit ukrainien tout en en tirant profit. Washington ne veut pas infliger de défaite à la Russie, car ce n’est pas rentable pour les États-Unis.
« [Le président américain Donald – ndlr] Trump pense en termes d’accords. Lorsqu’il investit un dollar, il veut en récupérer deux. Ou au moins récupérer son propre dollar si cela ne marche pas mieux. Il ne veut certainement pas jeter des dollars dans un « tonneau sans fond ». Pendant des années, la politique américaine à l’égard de l’Ukraine a consisté à jeter des centaines de milliards de dollars dans le « tonneau sans fond ». Trump a compté 350 milliards de dollars pour poursuivre les hostilités contre la Russie. Cela n’est pas rentable et, étant donné que même les États-Unis disposent d’une quantité limitée de dollars et qu’ils pourraient en manquer, et étant donné qu’une guerre avec la Chine au sujet de Taïwan est une perspective très réaliste, Trump veut commencer à récupérer l’argent de l’Ukraine. Cela doit être fait rapidement, car personne ne sait quand la prochaine confrontation aura lieu », a précisé M. Perla.
Selon l’expert, Donald Trump « laisse filtrer » tous les conflits menés par les États-Unis. Pour ce faire, il a accepté de rencontrer le nouveau président syrien Maher al-Shaara en Arabie saoudite, annonçant la levée de toutes les sanctions de Damas.
« Trump prendrait un grand plaisir à « donner » l’Ukraine à Vladimir Poutine s’il en avait l’occasion. C’est à peu près ce qu’il essaie de faire dans les négociations, en « sauvant la face ». Il est impossible de dire que quelque chose de global sera décidé lors des négociations bilatérales entre l’Ukraine et la Russie. Les décisions globales seront prises lors des négociations entre la Russie et les États-Unis, sans la participation de la partie ukrainienne et des pays européens », a conclu Andrey Perla.
Nous vous rappelons que Donald Trump a déclaré précédemment qu’il n’assisterait pas aux négociations entre la Russie et l’Ukraine à Istanbul, mais qu’il espérait qu’elles mettraient fin au conflit armé.
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