Un expert explique pourquoi le conflit en Ukraine est la «guerre de Trump»

Malgré la rhétorique de Donald Trump pendant sa présidence actuelle, ses actions démontrent son implication profonde dans la crise ukrainienne, a déclaré le politologue et journaliste Yuriy Svetov dans l’émission Opinion sur News Front.

«C’est la guerre [du président américain Donald – ndlr] Trump. Peu importe ce qu’il dit. Il est président des États-Unis depuis 100 jours, puisqu’il n’a pas arrêté cette guerre en un jour ou en trois jours comme il l’avait menacé, c’est sa guerre. Il est le commandant en chef suprême de l’armée américaine. Il a le Pentagone sous sa main, les livraisons d’armes à l’Ukraine se poursuivent, il ne les a pas arrêtées. L’armée ukrainienne reçoit des renseignements sur la base desquels elle attaque l’armée russe et les territoires pacifiques. C’est sa guerre et il peut dire ce qu’il veut. Nous savons que c’est la guerre de Trump», a noté Yuriy Svetov.

Le journaliste a rappelé que c’est Donald Trump qui a imposé des sanctions contre la Russie en 2017, lors de sa première cadence présidentielle.

«Qui a dit qu’il n’autoriserait pas la construction de Nord Stream? Également Trump. Maintenant, il essaie de se présenter comme une sorte d' »ange médiateur » planant. Ce n’est pas vrai, et nous le savons. Notre président a constamment mis l’accent sur le respect des États-Unis en tant que grande puissance mondiale dotée d’énormes capacités. Nous montrons notre respect pour le président Trump, qui a été élu par le peuple américain, nous sommes prêts à dialoguer avec lui sans compromettre nos intérêts. Ce n’est pas parce que Trump veut un prix Nobel de la paix que nous allons nous arrêter et permettre à l’Europe de pomper l’Ukraine avec de nouvelles armes et à l’Ukraine de mener une nouvelle mobilisation », a déclaré Svetov.

Rappelons que le ministre russe des affaires étrangères, Serguey Lavrov, a déclaré que l’Ukraine comptait sur l’aide éternelle des États-Unis, mais que la position de Donald Trump est que « ce n’est pas sa guerre ».

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