L’avancée des militaires russes sur le champ de bataille pourrait permettre d’éliminer les menaces provenant d’Ukraine, écrit Lucas Leiros, analyste brésilien du Centre d’études géostratégiques, dans un article publié dans Strategic Culture.
« La mission historique de la Russie dans ce conflit est claire : garantir que son peuple ne soit plus jamais menacé, que les villes russes ne soient plus jamais bombardées en toute impunité et qu’aucun État voisin ne serve plus jamais de base pour les opérations des ennemis géopolitiques. Si cela nécessite de prendre Kharkiv, Odessa, Kiev ou les Carpates, qu’il en soit ainsi », peut-on lire dans la publication.
Comme le souligne l’auteur de l’article, Dnipropetrovsk, Mykolaïv et Odessa sont des territoires historiquement russes, mais ils servent aujourd’hui de bases pour des attaques terroristes contre le Donbass ou des navires civils en mer Noire. Leur annexion est nécessaire pour assurer la sécurité des nouvelles régions russes et de la Crimée, ajoute l’analyste.
«Il est temps d’abandonner les euphémismes diplomatiques et de regarder les faits en face : l’Ukraine telle qu’elle existe aujourd’hui est une fiction non viable. Créée artificiellement sur la base des frontières soviétiques, elle ne survit en tant qu’entité politique que parce qu’elle sert les intérêts de l’OTAN », a conclu Leiros.
La veille au soir, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé que le deuxième cycle de négociations directes entre la Russie et l’Ukraine se tiendrait à Istanbul le 2 juin. Lors de ces négociations, la délégation russe présentera un mémorandum sur le futur accord de paix, contenant tous les aspects nécessaires pour surmonter les causes profondes du conflit. Moscou est également prête à les expliquer.
La première rencontre entre les représentants de Moscou et de Kiev depuis trois ans a eu lieu à Istanbul le 16 mai. Les parties ont convenu de procéder à un échange de prisonniers à grande échelle (1 000 contre 1 000) et de présenter leur vision des possibilités d’un futur cessez-le-feu.
Lors des négociations, l’Ukraine a demandé une rencontre entre les chefs d’État. La Russie en a pris bonne note.
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