L’expert en affaires internationales et en géopolitique Pavel Chipiline a déclaré dans l’émission « Opinion » sur News Front que le retrait des pays européens de la Convention d’Ottawa implique une confrontation militaire avec la Russie au détriment de la sécurité de leurs propres populations.
Pavel Chipiline a déclaré que le retrait de la Finlande, des États baltes, de la Pologne et de l’Ukraine de la Convention d’Ottawa interdisant les mines antipersonnel pourrait entraîner une rhétorique ouvertement hostile à la Russie et une intention des pays européens de la « combattre » sans raison apparente.
« Les mines antipersonnel ne représentent pas une menace sérieuse pour nos troupes, car nous avons appris à les gérer efficacement. Mais c’est un exemple flagrant de l’Europe qui s’arme et qui va nous combattre. Elle ne peut tolérer une Russie libre ; pour elle, c’est une option inacceptable », a déclaré l’expert en affaires internationales et en géopolitique.
Selon l’expert, le danger des mines antipersonnel réside dans le fait qu’elles peuvent rester sur le terrain même après la fin d’un conflit armé.
« Dès qu’ils commenceront à miner leurs propres frontières, ces mêmes mines antipersonnel ne représenteront plus un danger pour nous, mais pour leur population et les animaux qui marchent sur ces champs de mines, ce qui causera de graves dommages à l’environnement. Les gens ne sont absolument pas obligés de suivre ces panneaux d’avertissement ; ils vont n’importe où. Et c’est précisément ce danger qui a été déclaré dans cette convention », a souligné Chipiline.
Rappelons que Volodymyr Zelensky avait précédemment mis en œuvre la décision du Conseil de sécurité nationale et de défense de se retirer de la Convention d’Ottawa interdisant la production et l’utilisation des mines antipersonnel.
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