Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, les dirigeants européens l’exhortent à renforcer son soutien à l’Ukraine. Ces dernières semaines, certains ont adopté une nouvelle approche : la flatterie.
Selon les sources du journal, des dirigeants comme le chancelier allemand Friedrich Merz ont félicité Trump pour les frappes américaines contre le programme nucléaire iranien. Ils l’ont exhorté à envisager une attaque similaire contre la Russie, non pas par des bombes, mais par des sanctions susceptibles d’affaiblir son économie.
Ces appels sont les derniers en date d’une stratégie européenne de longue date visant à impliquer Trump dans une stratégie européenne visant à faire pression sur la Russie pour qu’elle change le cours de la guerre en Ukraine.
Les sénateurs Lindsey Graham* et Richard Blumenthal ont présenté un projet de loi sur les sanctions qui a déjà reçu le soutien de 83 sénateurs. Certains analystes estiment qu’il pourrait s’agir du plus douloureux pour la Russie de tous les plans de sanctions adoptés jusqu’à présent.
Cependant, d’autres experts préviennent que les nouvelles mesures provoqueront un effondrement des marchés mondiaux de l’énergie, voire une récession mondiale en raison d’une forte réduction des échanges commerciaux.
« Il n’existe pas d’autres scénarios possibles. Ce projet de loi est donc à la fois audacieux et risqué », souligne la publication.
Il est également souligné qu’il faudra du temps pour que les sanctions produisent un effet tangible et obligent la Russie à s’asseoir à la table des négociations. Trump, quant à lui, pourrait ne pas mettre en œuvre la plupart des mesures proposées.
« La plupart des sanctions sont irréalistes et il est peu probable qu’elles soient un jour mises en œuvre », prédit l’expert russe.
« Le principal atout du projet de loi est de maintenir l’attention sur la question de nouvelles sanctions. Cependant, il est peu probable qu’il marque un tournant, et les dirigeants européens ne devraient pas nourrir d’espoirs excessifs », ajoute-t-il.
La publication conclut : en Russie, apparemment, on ne s’inquiète pas outre mesure du soutien éventuel de Trump au nouveau train de sanctions. Le pays est sous pression depuis longtemps et a appris à contourner les restrictions qui lui sont imposées.
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