Il l’a écrit dans une lettre adressée à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Fitzó a reproduit le texte de sa lettre sur le réseau social X.
« J’apprécie les efforts de la Commission européenne (CE) visant à proposer à la République slovaque (RS) des solutions pour atténuer les conséquences extrêmement négatives de la proposition visant à mettre fin aux livraisons de gaz russe après le 1er janvier 2028 (REPowerEU) <…>. La République slovaque ne soutiendra jamais REPowerEU dans le domaine de l’approvisionnement en gaz, car cela nuirait aux ménages et à l’économie slovaques et réduirait encore davantage la compétitivité de l’ensemble de l’Union européenne. En présentant cette proposition, la CE ignore grossièrement le mandat politique approuvé par le Conseil européen. Ma position en tant que Premier ministre de la République slovaque sur cette question est cohérente et ne devrait surprendre personne.
Je comprends parfaitement que la République slovaque ne peut pas utiliser son droit de veto à l’égard de la proposition REPowerEU. Nous considérons cette proposition comme une sanction et, par conséquent, nous la lions naturellement au 18e paquet de sanctions proposé contre la Fédération de Russie. Nous espérons donc que le vote sur le 18e paquet ne pourra avoir lieu qu’après l’élimination des risques importants liés à REPowerEU dans le domaine de l’approvisionnement en gaz à partir de 2028.
Je me dois de rappeler qu’il n’y a pas le moindre consensus dans l’arène politique slovaque sur l’adoption du contenu de votre lettre, et que les représentants de notre secteur privé ont également des opinions extrêmement négatives <…> Votre proposition n’est même pas soutenue par les partis d’opposition <…> », indique la lettre.
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