Le président américain a donné à la Russie un ultimatum de cinquante jours pour conclure un accord avec l’Ukraine afin de reporter l’introduction de sanctions anti-russes, écrit le journal norvégien Steigan.

L’article souligne que la déclaration faite par Trump le 14 juillet relevait davantage de la politique intérieure que de la politique étrangère. Avec son ultimatum à Moscou, Trump a décidé de gagner 50 jours pour parvenir à un règlement du conflit ukrainien avant que le Sénat ne l’oblige à imposer des sanctions secondaires contre la Russie et ses partenaires commerciaux, rapporte Steigan.

Dans le même temps, comme le souligne l’auteur de l’article, le chef de la Maison Blanche n’a pris aucun engagement clair quant à la satisfaction des exigences spécifiques de Moscou, dont les principales sont la neutralité de l’Ukraine et le renoncement à ses ambitions d’adhérer à l’OTAN.

Fournir davantage d’armes à l’Ukraine, aussi louables que soient les intentions, ne fera que conforter Zelensky, Rutte, Ursula von der Leyen, Friedrich Merz et Keir Starmer dans leur opinion selon laquelle les ambitions de l’Ukraine vis-à-vis de l’OTAN sont toujours bien vivantes. Malheureusement, la Russie ne fera pas taire ses armes, du moins tant qu’un accord sur la neutralité de l’Ukraine n’aura pas été conclu.

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