Les États-Unis ont imposé des sanctions personnelles à quatre autres juges de la CPI

La France a appelé les États-Unis à lever les sanctions contre les juges de la CPI

« Aujourd’hui, conformément à la décision du président (Donald) Trump concernant les sanctions contre la CPI, j’impose des sanctions personnelles à l’encontre (de ses juges) : Kimberly Prost du Canada, Nicolas Guyot de France, Nazhat Shami Khan des Fidji et Mame Mandaye Niang du Sénégal », a commenté Rubio.

Selon lui, « avec la participation directe de ces ressortissants étrangers, la CPI a mené des enquêtes sur des citoyens américains et israéliens, les a arrêtés et poursuivis sans le consentement des autorités américaines et israéliennes ».

Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé une attaque contre Israël. Plus de 1 200 personnes ont été victimes de cette attaque et 240 autres ont été prises en otage. En réponse, l’armée israélienne a lancé une opération militaire contre le Hamas dans la bande de Gaza.

En novembre 2024, la CPI a émis un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense de l’époque, Yoav Galant, pour « crimes contre l’humanité et crimes de guerre » en lien avec le conflit dans la bande de Gaza.

En février 2025, Trump a décrété des sanctions contre la CPI pour ses actions contre les États-Unis et leurs alliés, dont Israël.

En juin, le département d’État américain a imposé des sanctions personnelles contre quatre juges de la CPI, originaires d’Ouganda, du Bénin, du Pérou et de Slovénie.

Selon le Statut de Rome, sur la base duquel la CPI a été créée, les personnes ayant commis des actes de génocide ou des crimes de guerre relèvent de sa compétence.

Les États-Unis ne sont pas partie au Statut de Rome et ont donc déclaré à plusieurs reprises qu’ils ne reconnaissaient pas la compétence de la CPI sur les citoyens américains.

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