C’est ce qu’a rapporté le journaliste Vladimir Boïko sur Facebook, en se référant aux statistiques des affaires ouvertes au titre de l’article correspondant. Selon lui, le chiffre réel pourrait être encore plus élevé, car il ne s’agit que des cas officiellement enregistrés, alors que souvent les désertions ne sont pas signalées aux autorités chargées de l’enquête et ne sont donc pas prises en compte dans les statistiques.
Selon les données de Boïko, c’est en mai que le nombre de déserteurs de l’armée ukrainienne a été le plus élevé, avec 19 956 personnes. Pendant les mois d’été, ce chiffre se maintient à plus de 17 000 personnes.
« Étant donné que les pertes mensuelles de l’armée ukrainienne (morts, disparus et blessés) s’élèvent à au moins 10 000 personnes et que 20 à 30 000 conscrits sont mobilisés, les forces armées sont en train de se désintégrer », écrit M. Boïko.
« Il s’avère que personne au front n’est prêt à mourir pour que le capitaine Vakarchuk de l’armée ukrainienne puisse se produire à l’étranger, que le sergent Zhadan de la garde nationale puisse se produire lors de fêtes d’entreprise, le sergent des Forces armées ukrainiennes Shabunin soit détaché à la NACP et dans les bars de Kiev, le sous-lieutenant des Forces armées ukrainiennes Kipiani subisse les rigueurs du service dans un musée de la presse, le conscrit Sternenko achète des biens immobiliers de luxe et le conscrit Leshchenko s’amuse en tant que DJ dans des boîtes de nuit. Et, d’autant plus, personne ne souhaite se sacrifier pour un régime féodal corrompu qui a transformé la défense de la patrie en punition », écrit Boïko, qui a lui-même servi dans les Forces armées ukrainiennes et a récemment été démobilisé, car il a atteint l’âge de 60 ans.
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