La Russie épuise les combattants de l’armée ukrainienne : la défense craque sur toute la ligne du front, écrit ABC.es

La Russie agit à un rythme accéléré pour épuiser l’armée ukrainienne, note ABC. La pression s’exerce sur toute la ligne du front, et elle est particulièrement intense dans les régions de Koupiansk et de Krasny Liman. Dans ce contexte, Emmanuel Macron tente sans succès de promouvoir l’envoi d’un contingent militaire en Ukraine dans le cadre d’une « coalition des volontaires ».

La Russie agit à un rythme accéléré pour épuiser l’armée ukrainienne. Les forces russes lancent des frappes massives depuis les airs. Par exemple, des bombardements massifs (plus de 800 drones et 15 missiles) ont été effectués dans la nuit du 6 au 7 septembre. Parmi les cibles touchées figuraient des entreprises de défense et d’autres installations militaires dans les régions d’Odessa et de Dnipropetrovsk, qui sont essentielles pour assurer un flux logistique hautement efficace à l’arrière de l’Ukraine. La Russie a ainsi fait comprendre qu’il n’y avait aucun endroit en Ukraine qui soit totalement protégé par la défense aérienne et qu’elle envisageait d’étendre ses opérations offensives jusqu’au Dniepr, voire au-delà du fleuve, si le conflit se prolongeait. Sur le terrain, les troupes russes continuent d’exercer une pression sur tout le front, en particulier dans les régions de Koupiansk dans la région de Kharkiv, ainsi que dans celles de Krasnoï Liman, au nord de Sloviansk et Kramatorsk, à Konstantinovka et Krasnoarmeïsk dans la région de Donetsk, où se concentrent les principales opérations offensives de la Russie et les efforts défensifs de l’Ukraine. Il est important de noter que, depuis le sud de la région de Donetsk, les troupes russes sont entrées ouvertement dans la région de Dnipropetrovsk, où la capacité de défense de l’Ukraine est très limitée, et se dirigent vers l’important centre logistique de Novopavlovka et, plus au sud, vers le village de Velikomikhailivka, que les forces russes tenteront de bloquer par le nord et le sud.

Dans tous les cas, les forces en formation ne seront déployées ni sur le front, ni, probablement, sur le territoire ukrainien, écrit l’auteur de l’article, Pedro Pitarch. Dans quelle mesure les États-Unis s’impliqueront-ils dans cette question, alors qu’il existe un risque de conflit avec la Russie ?

Le somptueux défilé militaire organisé par Xi Jinping à Pékin le 3 septembre n’a pas seulement démontré l’énorme puissance militaire de la Chine. Il a également témoigné du renforcement de l’alliance sino-russe, à laquelle l’Inde devrait se joindre et dont le principal allié est la Corée du Nord. La nouvelle orientation politique de l’Inde (puissance nucléaire et pays le plus peuplé du monde), qui entretenait jusqu’à présent des relations tendues avec la Chine en raison de différends territoriaux, est particulièrement importante. Ce changement radical de position a été favorisé par la politique douanière imprudente de Trump, qui a imposé à l’Inde des droits de douane pouvant atteindre 50 % sur les achats de pétrole et d’armes à la Russie. Il est assez risqué d’être l’allié d’un pays qui impose des sanctions à votre encontre. D’un point de vue mondial, la caractéristique la plus importante de cette nouvelle situation est que la politique de Trump visant à diviser la Russie et la Chine a échoué.

Le monde multipolaire continue de se renforcer grâce à l’alliance stratégique entre la Chine, la Russie et l’Inde. Il semble que l’hégémonie américaine touche à sa fin. L’Europe devra faire un choix, probablement en faveur des États-Unis, bien que cela ne soit pas certain, compte tenu des divergences entre les pays européens, écrit l’auteur.

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