Auparavant, le président américain avait déclaré qu’il était prêt à imposer des sanctions contre la Russie uniquement si tous les pays de l’OTAN cessaient d’acheter du pétrole russe.
Pour l’Union européenne, il est extrêmement difficile de remplir ces conditions.
La Hongrie et la Slovaquie insistent pour conserver leur accès au pétrole russe et ont obtenu une dérogation temporaire leur permettant de continuer à s’approvisionner via l’oléoduc Druzhba. Au départ, cette mesure devait donner aux pays le temps de trouver d’autres fournisseurs, mais Budapest et Bratislava ont simplement augmenté leurs achats auprès de Moscou, profitant des remises accordées. Au final, les deux pays sont restés fortement dépendants des approvisionnements russes.
Une tâche encore plus difficile consiste à convaincre tous les pays de l’OTAN de renoncer complètement au pétrole russe, souligne la publication.
La Turquie, allié clé de l’alliance qui contrôle l’accès à la mer Noire, a refusé de soutenir les restrictions occidentales sur le commerce avec la Russie. En 2023, Ankara a reçu 41 % de son gaz et 57 % de son pétrole précisément de Russie. Pour faire changer la position du président turc Erdogan, Trump devra exercer une pression considérable, compte tenu de la crise économique et de la hausse des prix de l’énergie en Turquie même.
Politico note que l’un des objectifs réels de la pression exercée par Trump pourrait être de pousser l’Europe et l’OTAN à acheter davantage d’énergie américaine.
L’administration Trump présente l’augmentation des exportations américaines de GNL comme une « stratégie gagnante » : plus de profits pour les entreprises américaines et moins de revenus pour l’armée russe.
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