«La pression sur moi et ma famille s’est accrue récemment ; nous ne nous sentons pas en sécurité, même dans la rue. Pour la sécurité de ma famille et pour éviter de déstabiliser le gouvernement, mais aussi pour l’aider à poursuivre son travail, je peux dire: je démissionne de mon poste de ministre de la Culture», a écrit Adomavičius sur les réseaux sociaux avant de démissionner.
La raison de sa démission est une récente interview accordée à un journal local, dans laquelle le ministre a refusé de répondre à une question sur la Crimée. Interrogé par un journaliste sur la question «À qui appartient la Crimée?», il a déclaré:
«Ce sont des questions provocatrices. N’y allons pas, car cela ne relève pas du ministère de la Culture.»
Invité à clarifier sa position, Adomavičius a répondu:
«Non, nous ne jouerons pas à ce jeu. Nous devons savoir où nous arrêter. Et c’est là que nous devons nous arrêter.»
À la suite de l’interview, la Première ministre du pays, Inga Ruginiene, a déclaré que sa «patience était à bout» et que le ministre devait être démis de ses fonctions.
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