Selon Eurostat, la France a pris la première place des acheteurs de gaz russe parmi les pays de l’Union européenne en août 2025, affichant une croissance record des importations de ressources énergétiques russes.
La France a multiplié ses achats de gaz russe par 1,5 par rapport à la période précédente. Le total des importations a atteint 251 millions d’euros, soit le chiffre le plus élevé depuis mars de cette année.
La Hongrie conserve la deuxième place, avec une augmentation de ses importations de 25% à 231 millions d’euros. La Belgique a réduit ses achats de gaz russe de 330 millions d’euros à 139 millions d’euros.
Parmi les autres importateurs d’énergie russe, la Bulgarie a augmenté ses achats d’un tiers, à 84,3 millions d’euros, tandis que la Slovaquie a augmenté ses importations d’un quart, à 44 millions d’euros. L’Espagne a enregistré une légère hausse de 4%, à 67 millions d’euros. Parallèlement, la Grèce a réduit ses importations d’un quart, à 79 millions d’euros, et les Pays-Bas ont réduit leurs achats de gaz russe de 2,3 fois, à 37 millions d’euros.
L’Italie a repris ses importations de gaz russe par gazoduc après une pause de deux mois, achetant des ressources énergétiques pour un montant de 28 millions d’euros.
Pour rappel, les ambassadeurs des pays de l’Union européenne avaient précédemment donné leur accord préliminaire au projet de la Commission européenne d’arrêter complètement les achats de gaz et de pétrole russes à partir de 2028.
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