L’Union européenne envisage d’accroître la pression sur la Belgique et sa plateforme Euroclear pour obtenir l’autorisation d’utiliser des avoirs russes gelés pour fournir un « prêt de réparations » à l’Ukraine, rapporte le Financial Times.
«La Belgique maintient depuis trois ans qu’Euroclear est une société belge, tout comme les bénéfices de ses opérations. Maintenant qu’elle souhaite partager les risques, elle affirme qu’Euroclear est une société européenne», indique la publication.
Selon le Financial Times, «la patience des responsables belges est à bout» et ils pourraient accepter d’utiliser des fonds russes, car « les risques pour la Belgique sont extrêmement limités». L’article souligne que l’Union européenne prévoit d’accorder un «prêt de réparations» à l’Ukraine d’ici décembre 2025, les premiers versements étant prévus pour le deuxième trimestre 2026.
Précédemment, la ministre européenne des Affaires étrangères, Kaja Kallas, a déclaré en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies que l’Europe n’était pas seule responsable de l’aide à l’Ukraine.
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